Talampaya
Parc National également inscrit au patrimoine de l’UNESCO en 2000, à croire que l’Argentine a bénéficié d’un prix de groupe par ici !
Site déclaré “patrimoine mondial de l’humanité” pour assurer la protection de ses gisements archéologiques et paléontologiques. Notez que les parcs Ischigualasto et Talampaya sont limitrophes.
Donc oui, la région foisonnait de dinausores, perfectionnant leurs retropissettes à Ischigualasto (ça, c’est ma théorie). Voir article précédent.
A Talampaya, il y a quelques millénaires, la Terre a bien tremblé et d’importantes masses rocheuses se sont soulevées. Eaux, vents et amplitudes thermiques ont sculpté ce paysage vertigineux.
Ce parc se visite obligatoirement avec un guide, de plusieurs façons : en camion d’excursion (pour les plus riches), petit fourgon (pour les plus riches) ou à pieds (pour les plus riches). Cherchez l’erreur !
Les tarifs de ce parcs sont exorbitants. UNESCrOquerie ? Aucune idée, nous verrons bien.
Nous choisissons l’excursion à pieds, c’est bien plus écologique, sportif et complet que les autres moyens. C’est également plus cher : sans mentir sur l’âge des enfants, la ballade coûte 3620 pesos pour nous quatre. Soit 170 euros pour 3h30 de marche, en groupe ! Avec en prime, une partie non réalisable suite aux intempéries.
Nous sommes mercredi, nous nous inscrivons sur la rando de 10h30, deux français sont déjà sur la liste, ça tombe bien !
Nous nous préparons pour marcher sous le soleil écrasant. Sac à dos, casse-croûtes, gourdes d’eau, tartinage de crème solaire indice 28000, … .
Nous arrivons au bureau des excursions, déguisés en parfait pérégrin, et là : “Hoy es cancelada … posible mañana …”.
Ah, mince ! Mais pas vraiment surpris car typiquement argentin. Au passage, les excursions en camion fonctionnent parfaitement … .
Ce n’est que partie remise. Jeudi matin, l’empereur, sa femme et les petits princes … vous sentez venir la suite, hein ?! … arrivent au bureau des excursions : “Hoy es cancelada … posible mañana …”. Là, Gustavo commence à me courir sur le haricot … mais ne nous laisse d’autres choix que de prendre l’excursion camion. Nous choisissons le camion double étages à toit ouvert, pour quelques pesos supplémentaires. Mais au moins, nous aurons une belle vue sur la totalité du parcours.
Nous y sommes, assis en bas car il y a quelques kilomètres avant l’arrivée au canyon. Plus on s’approche, et plus on peut deviner le canyon qui s’ouvre devant nous. Dommage de ne pas pouvoir en profiter depuis le toit du camion. Je brandis mon appareil photo par une mini-fenêtre coulissante du camion, et essaye tant bien que mal à photographier le paysage, malgré les grosses secousses du camion.
Une fois arrivés dans le tant attendu canyon, nous avons le droit de nous installer à l’étage. Le parcours comprend 4 haltes … ah non, plus que 3, le camion ne s’est pas arrêté à la première … . Donc nous faisons une croix sur les pétroglyphes de l’entrée du canyon !
La “navigation” dans le canyon est impressionnante par l’effet de la hauteur des parois, jusqu’à 145 mètres de masse rocheuse sculptée par le temps se dressent de part et d’autre. C’est superbe.
Le camion avance sur un terrain sablonneux, nous sommes à la halte suivante. On nous avait annoncé des treks, à chaque halte. 100 mètres de marche plus loin, nous nous arrêtons face à une paroi rocheuse haute de 150 mètres du jardin botanique où quelques explications sont données.
Retour au camion pour la suite et arrêt à la “Catedral Gótica”, une immense et belle paroi aux formes rappelant une … cathédrale gothique. Pas de trek, mais c’est toujours aussi impressionnant.
L’excursion commence à prendre des allures de pas de course … le toit du camion est fermé, il n’est plus possible d’y monter. Tient ?! … .
Nous traçons vers la dernière étape : El Monje. Là, le trek fait … 150 mètres … il faudra revoir le vocabulaire ! Il s’agit de formations rocheuses de 40 mètres de haut joliment façonnées par le temps.
La visite est terminée, retour au camion pour se faire secouer au niveau inférieur. C’est dommage, et désolé si j’insiste mais c’est une fois de plus frustrant de traverser de tels endroits au pas de course, sans profiter de la vue.
Ici, nature rime avec business et c’est pour nous difficile à accepter.
Certains parcs sont chers mais une fois dedans, nous avons la possibilité d’y rester plusieurs jours. Là, les tarifs sont encore plus élevés pour finalement 1 heure de contemplation.
Sur le retour, je tente quelques photos par la mini-fenêtre coulissante en reposant toute ma confiance sur le système IOS de mon APN. Je manque de perdre l’APN et ma main droite … une branche croise de trop près notre parcours, pas de mal !
Bilan mitigé pour ce superbe parc. Tout est là pour une parfaite réussite. L’impossibilité de le faire à pieds et la façon dont se déroule l’excursion en camion nous ont déçus.
Mais, et il a toujours un “mais” en Argentine, une rencontre sur les lieux a relevé l’aiguille de l’happy-meter … vous voulez en savoir plus ? … alors rendez-vous au prochain article !
6 commentaires
Superbes ces roches taillées au ciseau a bois… ca vallait le detour! Ici ca fait 1 mois qu’il pleut sinon plus donc un peu de soleil a se mettre sous la retine ne fait pas de mal
Incroyable votre periple, j’en reste pantois…
Comment se portent les enfants? Ils apprecient? Pas de mal du pays?
C toi ou manue qui ablar espanol?
Allez je retourne a mon amer-biere…
Peep peep?!!!
Yeah !
Les enfants vont bien, un peu dur en ce moment car ils sont fiévreux et on passe de 3800 à 4800 puis enfin 2400 mètres d’altitude.
Nous sommes à San Pedro d’Atacama. Pour l’espagnol, ni l’un ni l’autre … alors on se marre bien par moment!
Bye !
Bon Anniversaire chère Manue ! le temps passe, que tous tes rêves se réalisent, bisous.
François et Lucia
Oups j’ai zappé Manu hier !! Peut être qu’avec le décalage j’ai en core bon ?? 😉
Joyeux anniversaire
Steph n’est pas très loin de vous, elle est au Panama en séminaire avec L’Oréal
Gros bisous à vous 4
No problème, ce n’est pas pire qu’Alex qui s’est trompé sur l’âge de sa soeur !!!
Bye.
JP
merci pour toutes ces magnifiques photos, c’est un régal de vous suivre ! et avec un peu de retard, Bon anniversaire Manue !