Cordillera Blanca
Le Canyon del Pato traversé, nous sommes à plus de 3000 mètres, “au pied” de la Cordillère Blanche, sans pouvoir l’admirer car la masse nuageuse coiffe les sommets. Et des sommets, cette chaîne montagneuse tropicale en a : plus de trente dépassant les 6000 mètres d’altitude.
Situé à cent kilomètres de la côte pacifique et long de 180 kilomètres, ce massif constitue une barrière naturelle entre la côte désertique et le bassin amazonien.
Au programme : petite virée au parc national de Huascarán et encore un peu de civilisation avec les Chavíns.
Après une longue nuit passée dans un hospedaje, au lit inconfortable mais à l’accueil très chaleureux, nous prenons une piste interminable jusqu’au parc Huascarán. Déclaré “réserve de biosphère” et patrimoine naturel de l’humanité (UNESCO … encore !!!), ce parc possède une faune et une flore uniques au monde.
Pour notre part, nous y avons principalement vu des lagunes, une roche spectaculaire et de curieux arbres à l’écorce colorée fine comme du papier de soie. La météo a écourté notre randonnée, les nuages ont envahi les lieux en quelques secondes. Ici, tout peut changer très rapidement.
Départ pour la ville d’Huaraz, demain nous prendrons la route pour Chavín de Huántar et sa cité archéologique.
La culture Chavín : civilisation précolombienne qui émerge entre 1500 et 1000 ans avant J-C et voit son apogée entre 800 et 200 ans avant J-C. Elle est considérée comme une culture mère, une matrice aux civilisations andines qui succéderont.
Ce peuple maîtrisait le travail du bronze et de l’or, le tissage, la céramique, l’élevage et l’agriculture.
Ce site devait être un centre cérémoniel et de pèlerinage qui accueillait des populations issues de tout le territoire andin : point de convergence religieux, culturel et idéologique.
Des prêtres, qui possédaient le pouvoir politique et religieux, effectuaient des rituels en absorbant quelques substances hallucinogènes, comme celle du cactus “San Pedro” : la molécule présente dans ce cactus est la mescaline, considérée comme une drogue dans beaucoup de pays mais pas au Pérou … . Avec ce “booster” de sens, les prêtres entraient en transe afin d’interpréter les oracles et également bénéficiaient d’une meilleure vision dans l’obscurité des dédales de couloirs souterrains du temple, menant au monolithe “El Lanzon”, leur dieu.
Pffff … ce blog devient pompeux … plus de jeux de mots, pas une contrepèterie, et si ça continue, je vais finir par vous parler de la synthèse faite par ma belle-mère sur l’impact économique, social et environnemental de la culture de mangues sans fibre en milieu epigraphico-sismique.
Il paraîtrait, que des études poussées ont permis de faire le lien entre la consommation de la substance mydriatique du cactus “San Pedro” par les Conducteurs Nocturnes Péruviens Photophobes (CNPF … connus également sous la dénomination d’hommes phobiques de villes peintes !), et l’épandage envahissant des cultures de mangues sans fibre au rodenticide à base d’alphachloralose. En effet, ce dernier … le rodenticide … suivez un peu, merde ! Je disais, ce dernier serait responsable d’une augmentation des cas d’Alzheimer et … qu’est ce que je voulais dire … oui, et leur ferait oublier de retirer le cactus soigneusement rangé dans leur poche arrière de pantalon avant de s’asseoir dans leur voiture ! Je ne vous fais pas de dessin, mais ça explique parfaitement le pourquoi du comment de leur conduite sans feux aty…pique. Un comble pour un partisan du CNPF, devoir se faire crier : “Mets des feux !”. Vous l’avez celui-là ?
Sinon, ma belle-mère va bien … enfin “va mieux” depuis qu’elle a arrêté de manger les mangues avec le noyau.
Demain nous traiterons des points communs entre mon beau-père et les Conducteurs Péruviens Diurnes (CPD) accros à la Pilsner Norvégienne (CPDPN … alors les sages-femmes ?!).
2 commentaires
Salut les voyageurs !
Avez vous quitté Guayaquil ? Nous sommes quant à nous à Cuenca qui est une ville vraiment superbe.
Au plaisir d’avoir de vos nouvelles et de vous croiser pour partager un moment ensemble.
Marie, Hersilia et Simon
Bonjour, pouvez me dire le nom de la plante fleurie que vous avez photographiée, merci pour ces belles images et bonne continuation, ainsi que de bonnes découvertes !