Fitz Roy
Au départ d’El Chalten, c’est LA rando à ne pas manquer et nous avons choisi de la faire sur 2 jours, en tente !
Parenthèse : le précédent article ne contenait pas de texte (bug à la synchronisation), c’est en ordre et visible dans l’article : ici
Alors départ en début de soirée pour env. 2h30 de marche jusqu’au camp de base « Poincenot ». Nom donné pour honorer la mémoire de l’alpiniste français Jacques Poincenot, noyé dans le Rio Fitz Roy en 1952, pendant une expédition pour la conquête du mont du même nom. C’est également une cime proche au Fitz Roy, qui porte le nom d’aiguille Poincenot (3002 mètres).
Le Fitz Roy (3405 mètres) fut gravi pour la première fois en 1952 par les alpinistes français Lionel Terray et Guido Magnone, qui accompagnaient Jacques Poincenot cité plus haut. Sa tour de granite de 1500 mètres de haut, en fait un des sommets les plus difficiles à gravir au monde.
Je vous rassure, nous nous sommes contentés d’aller jusqu’au lac gelé de la base de cette tour, c’est déjà pas mal !
Apres 8 kilomètres de marche chargés comme des sherpas, nous arrivons au camp avant la tombée de la nuit, de quoi planter la tente à la lueur du crépuscule. La vue sur le Fitz Roy est magnifique, il fume devant nous comme un énorme volcan. La nuit fût … difficile. Le vent souffle fort dans les arbres, il pleuviote.
5h00 du mat j’ai des frissons, Manue claque des dents et je monte … le 30 mm sur mon hybride. Je me lève dans l’espoir d’obtenir quelques clichés du Fitz Roy aux couleurs du lever de soleil. Et là, rien ! Mister Fitz se fond dans les nuages, Roy Orbison et Johnny se font un plateau télé … là haut, la « Nous Vieilles Stars » est à l’écran.
Mais les lueurs du lever sont là, illuminant les arbres alentour. Les pluies éparses m’offrent l’arche complète d’un arc en ciel intense, proche, trop proche pour entrer complètement dans l’objectif. Je suis seul debout dans le camp, un peu comme « somewhere under the rainbow », alors que Jean-Philippe Smet au vert the … non, je ne vais pas vous la faire celle-là, elle est trop complexe. Sur ce, je retourne dans notre Quechua finir ma nuit.
C’est le matin, nous nous préparons pour la suite de la randonnée et laissons tente et sacs à dos au camp, le reste du parcours est costaud. Le Fitz Roy est toujours dans les nuages, mais qu’importe ! La suite est simple, Jozeph et Isaac sont les stars du sentier, les paysages sont superbes, arrivée au lac sous un grand soleil ou petit à petit, le Fitz Roy se dévoile telle une récompense. Le site est grandiose.
On foule la neige avant de rejoindre le camp, refaire nos sacs et descendre sur El Chalten. 20 km de plus de rando au compteur de Pipo & Molo, bravo !
Le lendemain, 6h00 du mat, j’ai enfin mon cliché du Fitz Roy aux couleurs du lever. Hop, on file au Chili, la Carratera Austral nous attend !
2 commentaires
Salut la petite famille !
c’est toujours avec grand bonheur que je me délecte de tes aventures périlleuses et palpitantes. merci de me faire voyager au travers de tes récits et splendides photos.
Chacun fait fait fait , c’qui lui plaît, plait plait!
bravo et bonne continuation à tous