Estancia Harberton – Terre de Feu
Bien à l’Est d’Ushuaïa, ce lieu est la première estancia de Terre de Feu, crée au XIXème siècle par Thomas Bridges et sa famille. Ici, nous avons vraiment le sentiment d’être au bout du monde : calme et nature sont au programme.
Nous avons choisi de rester en retrait du cœur de l’estancia (assez touristique) pour nous placer 3 ou 4 jours au bord du Canal Beagle, avec pour vue : le canal, l’île Gable, mais également les massifs de l’île de Navarino et sa ville Puerto Williams. Nous avions face à nous, à moins de 10 kilomètres à vol d’oiseau, la ville la plus australe. Et oui, Ushuaïa n’est pas le bout du monde !!! Argentine, tu as déjà Lionel Messi et le monopole du soja transgénique, laisse donc le bout du monde au Chili !
De nouveau un beau et grand panorama, ou chaque jour … plutôt chaque heure, tout change suivant les nuages et la position du soleil. En prime, un peu de neige est tombée la nuit sur les cimes, donnant un effet « sucre glace » au petit matin.
Imaginez-vous en pleine nature, le paysage est superbe, vous avez le droit de poser votre camp, de pêcher, ramasser moules géantes et patelles à marée basse (pour les frites, faudra planter des patates !), la faune sauvage vous approche comme ignorant que vous vous situez au dessus d’elle sur l’échelle alimentaire … (ou pas !) … . Et bien croyez-moi, ça donne envie d’y rester quelque temps. Difficile de remettre la clé sur le contact en se disant « bon, on change d’endroit ». Pour ceux qui n’aiment ni les moules et ni le calme, c’est clair que ce n’est pas l’endroit idéal … passez au post suivant !
Ce lieu fût également notre première « vraie » rencontre avec des argentins, qui campaient près de nous. Nous avons passé un moment fort agréable avec une famille bien sympathique, nous les remercions encore pour ce qu’ils ont partagé avec nous : Eliana, Marta, Jose, Jose (il y a bien 2 « Jose » … je crains que la moitié de la population masculine argentine s’appelle « Jose »), Samira y Uriel, muchas gracias por todo ! Después de su salida, el lugar estaba « vacío ». (J’espère que ça veut bien dire quelque en espagnol, car ce n’est pas encore ça … )
10 commentaires
C’est vraiment sublime ! Merci de nous faire partager ces moments de plaisir, la nature est magnifique, les enfants aurons des bons souvenirs. Nous vous embrassons affectueusement. Papa et maman.
c’est vraiment très beau …le plaisir de yeux ..bises à vous 4
p.s il en a de l’imagination ton copain !! mdr
Elles sont très belles les photos ! Pour l’effet « sucre glace », ça y est, on vient d’y avoir droit début de semaine : c’était poudré de neige ici lundi matin …
Bonjours à vous ,le périple continue et toujours de magnifiques photos ,je vois que vous approchez aussi de l hivers même si les montagnes sont loin et je ne pense pas que la température descend sous zéro .Les moules sont énormes , elles sont aussi bonne que les notre? tu penseras à en congelé quelques une pour les goûter à ton retour.
Mais vous attention à l indigestion .
Bonne route et toujours avec prudence .
Farid.
Salut Farid,
Oui elles étaient bonnes ! Le tout mijoté avec du riz, de l’agneau sur sauce piquante … hum !
un placer poder conocerlos y compartir con ustedes, los niños la pasaron genial, y con ganas de aprender sobre su idioma. esperamos que todo su viaje sea de descubrir y disfrutar, suerte y hasta otra vez.
Hello
Bon moi dans ce genre de cas de figure c’est simple : j’aurai mis la clé dans le contact sans aucun problème, mais en tournant ben mince alors le camping car démarre pas !!(le fameux coup de la panne).
Afin de garantir la supercherie, j’aurai juste débranché le câble de batterie la nuit (ça donne un effet « vrai » quand tu tournes la clé et que ça veut pas, et tu peux le faire plein de fois du style j’insiste, t’inquiète chérie ça va démarrer !).
Ensuite, j’aurai ouvert le capot, et en mécano chevronné que tu es Jean-Philippe tu aurais posé le diagnostic sans appel : le joint de culasse.
Malgré tes compétences, tu n’as pas les outils pour te lancer dans cette réparation.
Faut s’occuper de tes voisins argentins aussi, donc la nuit précédente t’iras les voir pour que miraculeusement le matin suivant ils se transforment en russes (en espérant que personne ne parle le russe dans ta famille) et ne comprennent rien à ce que vous leur dites, impossible donc qu’ils vous aident. Ou mieux encore, tu les chasses en disant que tu connais des russes pas très fréquentables.
« chérie, les enfants, désolé mais va falloir rester là jusqu’à ce que nous ayons vidé le lac de tous ses poissons et moules géantes ».
NB : penser à flinguer tout ce qui est wifi et carte sim la nuit précédente, quand tu reviens de chez les argentins russes. ben oui, avec ces bêtes sauvages qui s’approchent si près, elles sont curieuses et ont fait un peu de casse.
NB2 : j’ai rien contre les russes. Ça collait bien dans l’histoire c’est juste ça.
Enjoy your paradise.
Vous l’avez mangé, le renard ?
Salut Matthieu,
Non, pas grand chose à manger sur la bête. Trop de poils !
C est magnifique.
Gros bisous à vous quatre