Encore une p’tite goutte ?
Je vois que vous avez aimé le dernier post. Ça tombe bien, nous sommes passés côté Brésilien pour admirer ces chutes sous un autre angle.
Le passage de frontières dans le sens Brésil – Argentine fût interminable. Le matin, 5 minutes suffirent pour entrer sur le territoire Brésilien, mais dans l’après-midi, ce fût une autre histoire. Arrivée à la frontière Brésilienne vers 16h00, tamponnage des 4 passeports en quelques secondes et cela sans la présence de Manue et des enfants (la rigueur du Brésil). Jusque-là, tout va bien. Reprise du véhicule pour passer au poste Argentin. Il faut rouler 2 ou 3 kilomètres de « no man’s land » entre les 2 frontières … le genre d’endroit où l’espace d’un moment, tu disparais du continent, tu n’es sur aucun registre, tu n’existes plus !!! … et c’est là que les choses se sont compliquées. Pour faire ces 2 à 3 kilomètres, nous avons mis … 3h30 ! Je pense que toute la population du Brésil et Argentine réunis s’est donnée rendez-vous à cet endroit précis, ce soir-là.
Enfin arrivés au poste argentin, après avoir divisé par 2 la durée de vie de notre embrayage sur 3 kilomètres (j’exagère), je tombe sur « LE » douanier qui n’avait jamais rempli le document dont on avait absolument besoin pour rouler dans le pays, et qui ne savait absolument pas se servir d’un ordinateur + imprimante (je n’exagère pas). Pour faire court, et assez excédé par la situation, j’ai pris la souris de la main du douanier pour achever le remplissage du document et en assurer son impression.
Nous sommes enfin de retour en Argentine !
Revenons-en à nos chutes d’eau. Voici quelques photos supplémentaires des chutes d’Iguassu (orthographe brésilien cette fois). Conditions assez semblables à la veille, beaucoup de lumière, d’humidité, de monde, … . Donc difficile de se poser calmement pour soigner ses clichés. Plusieurs essais avec différents objectifs, réglages, temps de pose pour des effets « cascade » & un peu de post-traitement.
Pour les jours à venir, nous tarderons à vous communiquer des news. Nous serons sur la route pour la péninsule Valdés : près de 2800 kilomètres d’asphalte à bosses et trous (pour le plaisir des enfants … ça secoue, ça balance, ça secoue … vas-y papa double le camion !), donc je disais asphalte à bosses et trous, parsemé de barrages de police *, puis gendarmerie, puis police, & péages, puis reprenez à *… . Maintenant, je maîtrise la phrase qui sauve : « No hablo español ».
Sur ce, comme on nous le dit souvent par ici, « Suerte ! »
4 commentaires
Que dire !que d eau!!!! Gros bisous à vous
Ces chutes me rappellent beaucoup de souvenirs…j adore cet endroit!! Profitez bien bisous
audrey
Elles sont tout aussi impressionnantes côté brésilien !!!!
Un grand bravo au ( ou à la ) photographe ….
magnifique tes photos