El Dakar 2018
¡ Hola compañeros !
En remontant sur Salta, nous nous sommes dit qu’il serait sympa de croiser la course du Dakar. Sûrement la seule occasion de notre vie de voir ce rallye autrement qu’au Spécial Dakar de Gérard Holtz. Je vous previens que pour ma part, ça fait plus de 30 ans que je ne m’y suis plus intéressé … .
Je cherche quelques renseignements sur internet, l’étape Salta – Bélen est sur notre parcours. Chouette, on y va ! Nous sommes le 16 janvier, nous arrivons sur Bélen pour assister à la course … oui mais par où passeront-ils ? Il nous faut plus d’informations. Nous questionnons quelques locaux, des véhicules aux stickers officiels du Dakar, et comme d’habitude, tout diverge.
Nous perdons du temps à faire des aller-retour, il est plus de 14h30, le temps passe et … ne s’arrêtera pas !
Seules deux informations confirment la possibilité de s’en approcher : le check point n°1 de la spéciale passe près de la Ruta 40, mais à 70 – 100 kilomètres de là.
Nous fonçons, il faut faire vite car la tête de course arrive vers 15 – 16h00 à Bélen, où les accès au camp sont bloqués par la gendarmerie. Attendez … 100 kilomètres à faire, en camping-car sur une Ruta 40 sinueuse … aïe aïe aïe ! Pas le choix, on roule !
Je scrute continuellement l’horizon du rio asséché qui longe la Ruta 40, dans l’espoir de voir la 205 Turbo 16 GR d’Ari Vatanen soulevant un gigantesque nuage de sable … (et oui … plus de 30 ans de retard !). Passé 30 ou 40 kilomètres, on commence à croiser des motos … c’est le Dakar … sur le bitume !!!
Et oui, la course emprunte la Ruta 40 pour soit rejoindre Bélen, soit reprendre la spéciale à un autre endroit. Donc nous croisons du beau monde ! Carlos Sainz, Stéphane Peterhansel (merci pour les appels de phare !), Nasser Al-Attiyah, Sheikh Khalid Al Qassimi, etc etc … . Je vous rassure, à part les 2 premiers, je ne connaissais pas les autres ! J’ai fait une petite recherche sur le net avec leurs numéros de participant.
S’enchaînent motos, quads, voitures (Peugeot 3008 et autres Toyota), mais que va-t-il nous rester une fois sur place ? Nous continuons, 70 kilomètres de Bélen : rien !
Allez roule papa ! Cela fait près de 100 kilomètres de Bélen et enfin, nous apercevons au loin des nuages de sable et des stands techniques. Nous y sommes ! Nous faisons une première pause mais les accès sont sous haute surveillance. Je prends quelques photos et nous poursuivons. Nous arrivons à une seconde zone technique, je demande aux forces de l’ordre si je peux stationner le long de la voie : NO !
Bon, Ok, je m’avance encore … puis braque naturellement pour me garer dans la masse des staffs techniques (proverbe utile : si tu veux quelque-chose, ne le demande surtout pas !).
Nous sommes dans l’ambiance. Le sable vole de partout, les mécaniciens sont couchés dessus & dessous des autos à gros bobos … mon correcteur d’orthographe me propose “boobs” … ! Des autos à gros boobs, non mais franchement !
Nous sommes juste devant le camion Polaris Xtreme+ immatriculé dans le 67 ! On tape la discute, mais les gars sont dans le rush, faut réparer le SSV d’une équipe péruvienne. Ça me démange, j’ai envie de prendre une clé de 12 et de me coucher avec les mécanos sous l’engin.
Ce n’est pas ce que nous attendions du Dakar, on s’imaginait pouvoir regarder passer les pilotes à vive allure, mais c’est cadré pour raison de sécurité. Cela dit, c’était quand-même bien.
On se quitte sur un vieux dicton malien de la fin du siècle dernier : “Quand l’hélicoptère Sabine au sol, il Bat l’avoine”. C’est bien « d’hommage » !
Désolé, je suis sûr que d’autres ont fait pires jeux de mots. Pour les photos, rien d’exceptionnel, des copies d’écran de vidéos faites sur la Ruta 40, et quelques bricoles sur les lieux :
5 commentaires
Mieux que le peep-show, le dakar-show en live, trop fort Jeanfi
Salut Cedric, content de te lire par ici ! Je vois que certains souvenirs restent … même 23 ans plus tard !
C’ est quand même Génial !!!
Bonne continuation dans la course aux trésor !
Salut
Quel chance voir le Dakar super moi je l ai vu à Alger dans les années 80 quand il débarquait au port D Alger avant de prendre la route du sud Algérien c’est impressionnant ,c’est sûr les voitures ne sont pas les mêmes profitez bien .
Bonne continuation. Farid